L’Amstrad nul d’entre nous ne l’ignore, de jeux érotiques, connut vaste pléthore.

« Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On s’risque sur l’bizarre ? Ça va rajeunir personne… »

Bizarre, vous avez dit bizarre… Un peu comme le choix du mode 2 pour les images digitalisées de Samantha Fox, à laquelle je me dois de rendre justice immédiatement, et de présenter, au nom de la communauté Amstradienne, mes plus plates excuses… (enfin, plates… je me demande si le terme est bien choisi !)

Samantha Karen Fox est née le 15 avril 1966 à Mile End (Londres). Elle débuta le mannequinat en 1983, par un concours topless qui lui permit d’accéder à la page 3 du célèbre tabloïd The Sun.

Sa carrière de chanteuse pop décolla dans les années 1980, avec le single Touch Me (1986) et le titre Nothing’s Gonna Stop Me Now (1987). La suite fut, hélas, beaucoup plus difficile.

Elle posa également pour le magazine Playboy en 1996. (Non, non, ne me remerciez pas, je ne fais que mon travail…)

Comme nous pouvons l’observer sur certaines photographies d’époque, Sam est dotée d’un regard vif et pénétrant, et surtout, d’une forte… personnalité. Cette belle paire d’atouts, à laquelle Patrick Timsit rendit un vibrant hommage, peut s’avérer fort utile dans une partie de belote (avec un « p » au début).

Il s’agit toutefois ici de poker. Plus précisément, de strip-poker, ou « poker déshabilleur ». Précisons enfin que les règles sont celles du « stud poker ».

Chaque joueur a en main 1 000 dollars, et deux cartes face cachée. Après un premier tour de mise, la troisième carte est visible. Vous pouvez miser (bet), appeler (call), surenchérir (raise), ou passer (pass). La partie continue jusqu’à ce que chaque joueur reçoive sept cartes, sauf si l’un d’entre eux a abandonné la partie avant. La combinaison de cartes la plus forte remporte la mise (pot).

À chaque fois que vous lui ferez perdre une centaine de dollars, Samantha vous récompensera en se dévêtant. Tous ces efforts, donc, pour de magnifiques images à jamais gravées dans nos mémoires vives…

En parlant de mémoire, je me dois de partager avec vous une anecdote cent pour cent culturelle et véridique (Rivers). Vous entendez cet air de piano, qui accompagne chaque fin de manche ? Grâce à ma professeure de musique de 3e, je sais qu’il s’agit du ragtime The Entertainer, composé par Scott Joplin ! Je vous laisse imaginer ma surprise un tantinet amusée, lorsque je l’ai entendu résonner dans la classe…

Allez, si vous êtes sages, la prochaine fois, je vous parlerai de la célèbre chanteuse Sabrina.

John-Maverick FITZGERALD