SABRINA par J.M. Fitzgerald


Sabrina (IBER SOFT, 1989)
La belle cité de Gênes peut se targuer d’avoir donné le jour à une personnalité marquante, dont on peut même dire qu’elle a changé notre regard sur le monde.
Eh non, ce n’est pas à Christophe Colomb que je fais allusion, mais bien à une bella ragazza !
Mesdames et Messieurs, ladies and gentlemen (il faut de tout pour faire un monde), veuillez faire un triomphe à… Sabrina Salerno !
Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler que la demoiselle œuvra dans le genre italo-disco, laissant à la postérité l’immense tube Boys (Summertime Love) en 1987.


En France, on se souviendra surtout de sa chorégraphie ô combien subtile et envoûtante, en milieu aquatique. Une véritable naïade, que dis-je, une sirène !
Sabrina vient ainsi contredire la sagesse populaire, affirmant que : « là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ! »
Bon, allez, je vais faire un effort, et instiller encore un peu plus de culture dans ces lignes : sachez donc que Sabrina ne fut pas « que » chanteuse, mais aussi présentatrice TV et actrice en Italie (notamment, dans des téléfilms d’horreur connus sous le nom de « giallo »).

Le jeu éponyme, sorti en 1989, rend hommage à ses immenses capacités pulmonaires, et vient non pas d’Italie, mais d’Espagne.
Nous le devons à Javier GARCIA et Felix ARANDA pour la programmation, et Miguel Angel BORREGUERO pour les graphismes.

Le jeu débute à la sortie de l’aéroport. Sabrina doit impérativement se rendre sur scène, mais hélas, il semble bien que la ville entière se soit liguée contre elle ! Serions-nous face à une sorte de beat’em all ? Mais que fait la police ?
Qu’à cela ne tienne : notre tigresse dispose d’arguments frappants pour se frayer un chemin à travers cette jungle hostile : la flexion de poitrine (touche 1), le coup de pied dans les tibias (voire plus haut, si affinités) (touche 2), et la grande claque au visage (touche 3). Pour les bombes au sol, les coups de pied suffiront. Par contre, chaque « ennemi » requiert l’utilisation d’une technique particulière…
Grandes seront les (em)bûches, mais non moins grande, sera votre récompense…

On notera enfin qu’un remake a été réalisé en 2012 par nos amis espagnols : Sardina Forever. Vous reconnaîtrez facilement la musique d’intro… quant au boss final… Serait-ce Sam Fox ?
John-Maverick Fitzgerald
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